Notre rencontre avec 8 participants (et plusieurs excusés) a débuté par un pot de notre camarade Fernand qui vient de gagner son dossier sur les discriminations syndicales…
Les débats ont porté sur la situation actuelle avec le profond mécontentement qui s’exprime, après les luttes de 2018 et aujourd’hui avec le mouvement des gilets jaunes.
Des contacts avec les GJ ont montré une convergence de certaines revendications avec la CGT notamment sur les questions de pouvoir d’achat, de fiscalité, de l’ISF…la place des femmes dans ce mouvement, la misère et les réalités sont apparues , le lien social et la solidarité découverts pour certains.
Mais des limites apparaissent avec la diversité des GJ , en ne s’attaquant pas au patronat et au capital, en demandant par exemple la baisse des charges sociales alors que ce sont des cotisations sociales nécessaires à notre protection sociale.
La place de la CGT a été souligné dans le débat pour faire partager nos revendications et surtout élever le rapport de force dans les entreprises, cela semble compliqué notamment à Thales avec la forte population ICT et les formes d’actions.
Les questions de santé au travail ont été abordées avec l’importance de prendre en compte les préoccupations des salariés et des retraités confrontés à la retraite à des maladies professionnelles, par exemple en Occitanie une étude a montré l’augmentation du coût des risques psycho-sociaux et plus globalement ce coût s’élève en France à près de 80 milliards d’euros.
Avec l’augmentation du temps de travail et les propositions du patronat de la métallurgie dans les négociations actuelles en passant par exemple à plus de 400 HS soit 44H/semaine, avec le burn out…les conséquences avant et après la retraite risquent d’être encore plus graves.
On remarque aussi combien des retraités continuent à payer les études de leurs enfants d’une part et de l’autre aident leurs parents en perte d’autonomie.
La continuité des droits à la retraite a été abordée avec nos revendications à mettre en avant, en soulignant les acquis de Thales et en faisant le lien avec la reconquête de notre Sécurité Sociale.
Sur ces sujets il serait intéressant de pouvoir en discuter avec le syndicat actif.
Enfin Il a été proposé d’investir le débat national avec nos cahiers d’expressions revendicatifs, pour cela un projet est soumis à discussion à chaque syndiqué-e, il sera remis à la direction de Thales et en Préfecture (site internet…) et distribuer à l’entreprise.
Des camarades ont déposé sur leur commune leur cahier de doléances et de propositions et doivent participer à des réunions publiques, on observe dans les premiers débats une volonté de parler de ces préoccupations et de ne pas suivre le schéma voulu par le gouvernement.
La journée d’action des retraités du 31 janvier et celle interprofessionnelle du 5 février sont notre priorité du moment.
D’autre part nous avons abordé la préparation du congrès de notre UFR métaux du 1 au 5 avril à La Palmyre, avec le débat sur le document préparatoire, la désignation de notre délégué –e Thales, les candidatures au conseil national.
Chaque syndiqué est invité à réfléchir sur sa participation au débat et aussi pour être délégué au congrès.