Michel Rondeau est né le 18 juillet 1943 à Drancy (Seine-Saint-Denis). Titulaire d’un brevet d’enseignement industriel (BEI) obtenu à l’école Jean-Macé, il a poursuivi ses études avec les cours de « promotion sociale » de l’école Diderot, puis au Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM).
En 1961, il est embauché comme technicien au sein du bureau d’études de Jeumont-Schneider à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), tout en poursuivant ses études en vue d’obtenir un brevet de technicien supérieur (BTS).
En 1966, il est recruté chez Thomson à Paris, où il a adhéré à la CGT. Deux ans plus tard, il a vécu les grèves de mai-juin chez Férodo au Bourget (Seine-Saint-Denis), dans sa division électronique. Il a participé à la création du syndicat d’entreprise et a pris des responsabilités au sein du syndicat local CGT des métaux du Bourget, puis à la commission exécutive et au bureau de l’Union des syndicats CGT des travailleurs de la métallurgie (USTM) de Seine-Saint-Denis, où il a notamment assumé l’animation de l’activité en direction des ingénieurs, cadres et techniciens.
En 1972, il est embauché comme dessinateur-projeteur puis comme chef d’études au sein du laboratoire d’électronique de l’usine Wabco-Westinghouse à Sevran (Seine-Saint-Denis).
À l’occasion de la seconde conférence nationale en 1975, il est élu membre de la commission nationale de l’Union fédérale CGT des ingénieurs, cadres et techniciens (UFICT) de la métallurgie. Il a rejoint le bureau de l’UFICT en 1977, avant d’être intégré au secrétariat à l’occasion du congrès constitutif de l’UFICT en 1980, en charge des questions revendicatives, aux côtés de Pierre Isabey et Pierre-Louis Marger. Il est élu secrétaire général de l’UFICT de 1987 à 1994, date à laquelle il a quitté ses mandats à l’UFICT.
Il a été élu membre de la commission exécutive de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT) en 1985 puis de son bureau exécutif en 1987.
Il a été élu membre du comité exécutif de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie à l’occasion du 30e congrès fédéral en 1979, puis du bureau fédéral au 31e congrès fédéral en 1983 et enfin du secrétariat fédéral, en charge de l’organisation, au 34e congrès fédéral en 1993. Il a quitté ses mandats à la Fédération à l’occasion du 36e congrès fédéral en 2000.
Il a été élu, le temps d’un mandat, à la commission exécutive confédérale au 44e congrès confédéral en 1992.
Il a adhéré au Parti communiste français (PCF) en 1984. En 1996, il est mentionné comme collaborateur du secteur organisation du comité national du PCF. Il était jusqu’à sa dernière heure secrétaire de la section locale du PCF de Sevran, où il résidait. Dimanche matin encore, il était à la rencontre des sevranais pour mener la campagne des élections législatives.
Michel Rondeau nous a quittés le 5 juin 2022.