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Trame pour aider à la tenue des assemblées générales de rentrée 2018
Le gouvernement actuel, comme les précédents, agit en bras armé du Medef, faisant feu de tout bois pour casser les droits et conquis sociaux sur lesquels repose notre modèle social tant convoité dans le monde mais aussi tant attaqué par le patronat et les libéraux. Les attaques profondes contre le Code du travail, notamment avec l’inversion de la hiérarchie des normes, la fusion des IRP, etc… la privatisation du réseau SNCF et la remise en cause du statut des Cheminots, mais aussi celui des métallos par l’UIMM, ont fait l’objet d’une contestation forte par la CGT. Elle a opposé des alternatives crédibles et légitimes, en s’appuyant sur une volonté de répartir autrement les richesses créées par le travail afin de construire une société de progrès pour tous. Nos actions, nos manifestations, certes nombreuses, menées avec les salariés dans toutes les professions et territoires, en recherchant sans cesse à rassembler les autres organisations syndicales qui partagent nos valeurs, ne nous ont pas permis pour l’instant de faire reculer franchement le gouvernent ou le patronat sur ces intentions.
Par contre, elles sont de nature à faire grandir un rapport de forces obligatoirement durable, sur lequel nous devons nous appuyer à l’avenir. L’âpreté du combat que nous menons montre que, sans la mise en mouvement de toutes nos forces syndicales, nous ne parviendrons pas à gagner. Toute la CGT doit relever ce défi, être en capacité de s’adresser à tous les travailleurs ; de l’ouvrier au cadre, aux retraités, aux femmes et aux hommes qui chaque jour travaillent ou vivent à nos côtés. De notre capacité de mobilisation aujourd’hui dépendra pour beaucoup notre avenir et celui des futures générations. Le monde du travail est en danger, ne laissons pas le Medef et une minorité de milliardaires décider à notre place. Dès la rentrée, tournons la CGT plus et mieux vers les travailleurs, établissons avec eux des cahiers revendicatifs à partir de leurs préoccupations, de leur vécu, en fonction de leur lieu de travail, de qualification, de conditions de travail, etc… Montrons aux travailleurs que la situation sociale dans le pays n’est pas une fatalité et, qu’avant nous, d’autres se sont battus et se battent encore pour travailler dans la dignité. Chaque syndiqué, chaque élu CGT a un rôle à jouer pour y parvenir. Ne lâchons pas un millimètre de terrain au patronat et au gouvernement.
Une forte majorité de la population a soutenu notre mouvement lors des manifestations contre la Loi Travail ou encore pour soutenir les Cheminots dans leur lutte. Appuyons nous sur ce soutien pour le transformer en adhésion à la CGT et pour gagner la participation des travailleurs aux mobilisations que la CGT ne manquera pas de proposer dès la rentrée. C’est incontestable, le mécontentement est généralisé. Dans cette situation, si tout ne dépend pas de la CGT, notre responsabilité d’aujourd’hui est d’agir pour transformer ce mécontentement passif et désabusé en mécontentement actif et déterminé ! Notre responsabilité dans l’action au quotidien, dans la bataille des idées est de tout faire pour aider les salariés actifs, retraités ou privées d’emploi afin qu’ils deviennent acteurs et décideurs des luttes indispensables pour non seulement résister mais surtout pour gagner de nouvelles avancées sociales. Cela exige d’être d’une part à l’écoute de toutes et tous, faisant ainsi émerger les besoins et les exigences légitimes des salariés et d’autre part d’être force de propositions alternatives pour contrer le fatalisme insidieusement inoculé par les tenants de la pensée unique, pour tuer dans l’œuf toute volonté de relever la tête.
Sur le plan international
La FTM-CGT a tenu à apporter cet été son soutien à l’ex-Président du Brésil et syndicaliste métallo Lula, qui subit une justice d’exception et de classe. La politique de Lula avait permis de sortir des millions de brésiliens de la pauvreté, d’améliorer les conditions de travail et de favoriser la démocratie. Le coup d’Etat parlementaire fomenté par le Président de droite TEMER vient remettre en cause toutes les avancées obtenues par le peuple brésilien. Lula est injustement incarcéré, avec une peine de 12 ans, alors qu’il n’existe factuellement aucune preuve de quelque nature que ce soit contre lui. La droite n’accepte pas que, très majoritairement, la population brésilienne exige que Lula soit candidat à l’élection présidentielle. Pourtant, tous les sondages montrent que Lula serait à nouveau élu président face à n’importe quel candidat de la droite. Le mouvement syndical dans le monde, solidaire de Lula, exige sa libération immédiate. Le 13 août dernier, les organisations brésiliennes, qui luttent pour la liberté de Lula et son droit à se présenter à l’élection présidentielle, appelaient à se mobiliser. Des rassemblements ont été organisés un peu partout dans le monde. La FTM-CGT continuera à s’inscrire dans les mobilisations et initiatives revendicatives de défense de la démocratie et d’amélioration des conditions de travail et de vie des populations pour un avenir meilleur. La situation reste tendue en Palestine avec un risque de conflit majeur suite au décès de 2 palestiniens tués dans la bande de Gaza par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations le long de la frontière avec Israël. Après avoir obtenu le transfert de l’ambassade des USA à Jérusalem, le gouvernement israélien continue sa politique dangereuse, éloignant chaque jour la paix dans cette région du monde notamment en proclamant Israël comme Etat-nation du peuple juif contre l’avis du peuple palestinien et de la communauté internationale.
La France doit prendre ses responsabilités dans la crise migratoire
Pour la CGT, le gouvernement français aurait du prendre ses responsabilités en autorisant l’entrée de l’Aquarius dans ses ports. Le comportement du gouvernement français concernant l’accueil d’urgence des migrants est totalement cynique et inacceptable. Dans un pays qui se targue d’être la patrie des droits de l’homme, il n’est pas concevable de refuser à des personnes en détresse, qui ont été secourues en haute mer, l’accès à la terre ferme, à des soins médicaux et à une prise en charge administrative respectueuse de leurs droits. Les odyssées des différents groupes de migrants sauvés sur des embarcations de fortune ces dernières semaines sont indignes d’une Union européenne et de ses États membres. Les actuels agissements des gouvernements européens font des migrants des objets d’une stratégie politicienne. Le repli sur soi nous détourne des questions importantes, qui émergent au-delà des frontières européennes. Il est urgent d’agir en respect de nos valeurs : solidarité, humanité et droits de l’homme. La CGT mènera ce combat, préparant des initiatives.
Salaires et pouvoir d’achat
Les étés passent et les rentrées se ressemblent, en particulier avec la hausse des prix des produits de première nécessité, le coût élevé de la rentrée scolaire, celui des carburants, de l’énergie, etc Cette inflation des prix ampute sévèrement le pouvoir d’achat des salariés, des privés d’emplois et des retraités. En plein mois de juillet, l’indice des prix a progressé en France de 2,3%. Par exemple, le tarif des produits pétroliers a même augmenté de 21,8% et celui du tabac de 16,8%. Pour les salariés sur la route des vacances, la hausse des prix à la pompe a pesé très lourd. Cette injustice est particulièrement forte au regard des profits réalisés par les grands groupes pétroliers comme Total et du niveau important de taxation décidé par le gouvernement. A cette amputation de pouvoir d’achat en pleine période estivale s’ajoute un coût de la rentrée scolaire toujours aussi élevé alors que l’Etat se désinvestit de cette école. L’augmentation immédiate des salaires est une des réponses à apporter pour faire face à cette augmentation de l’inflation, des produits de première nécessité, des frais scolaires, de transports, etc… C’est le sens de la campagne salaire que la fédération a lancé avant l’été et qui va s’amplifier avec l’ouverture des NAO dans les mois à venir. La pension de réversion pour les retraités est également visée par le gouvernement, avec la réforme envisagée du régime des retraites et l’introduction du système de retraite à points, la réversion serait considérablement diminuée. Aujourd’hui, 4,4 millions de français touchent une pension de réversion, ce qui représente environ un quart du total des retraités. Pour une très large majorité, ce sont des femmes. Et pour plus d’un million d’entre elles, c’est leur seul revenu. Un complément de retraite indispensable pour celles qui ont eu de petits salaires, des temps de travail partiels ou ont dû s’arrêter de travailler pour élever leurs enfants. Le maximum d’une pension de réversion est de moins de 900 euros. La moyenne s’établit autour de 500 euros.
Notre Union Fédérale des Retraités (UFR) CGT Métallurgie est opposée à toute remise en cause des pensions de réversion aujourd’hui et demain. Bien au contraire, elle propose que le taux des pensions de réversion soit porté à hauteur de 75% de la pension du conjoint décédé, sans condition d’âge ni de ressources. La pension de réversion doit être étendue aux pacsés et aux concubins dans les mêmes conditions. Les retraités seront mobilisés dans l’unité et participeront aux manifestations le 9 octobre prochain. Pour rappel également, notre UFR tiendra son congrès national du 1er au 5 avril 2019.
Le coût du capital
Notre campagne salaires, adossée à l’ouverture des NAO est un moyen également pour obtenir une autre répartition des richesses et lutter contre le coût du capital dont les conséquences sont particulièrement néfastes pour le monde du travail et plus globalement pour la société. Par exemple, la politique anti-sociale des entreprises du CAC 40 reste criante de vérité. Un tiers des entreprises du CAC 40 supprime actuellement des emplois, comme c’est le cas chez Airbus, (470 postes), PSA (2 200 dont plus de 1 200 en Rupture Conventionnelle Collective), Schneider Electric (150). Rappelons que pour l’année 2017, les entreprises ont réalisé 94 milliards d’euros de profits et pour les 6 premiers mois de l’année 2018, le montant s’élève à 43,5 milliards d’euros.
Aussi, les dividendes versés dans le monde ont augmenté au 2ème trimestre 2018 de 12,9%, soit 497,4 milliards de dollars. Dans le top 10 de ces entreprises qui ont versé 46,5 milliards de dollars, 3 sont françaises (Sanofi, BNP Paribas et Total). La France a distribué 50,9 milliards de dollars soit +23,5%. Ces augmentations dépassent de loin les années précédentes. Comme l’avait dénoncé la CGT, les ordonnances Macron facilitent les suppressions de postes et les licenciements à l’aide par exemple des RCC. Les profits réalisés par les entreprise du CAC 40 mais pas seulement, continuent à alimenter les poches des actionnaires au détriment du travail et des investissements nécessaires. Le ruissellement cher aux libéraux et au 1er d’entre eux, Macron, n’existe pas. Cette politique mortifère basée sur la rentabilité pour le capital et la financiarisation de l’économie entraine une croissance trop faible et un niveau de chômage record. Plus la financiarisation se développe, plus s’affaiblit le potentiel productif du pays et plus le commerce extérieur se dégrade. Elle se traduit par la réduction des droits collectifs et individuels, la remise en cause du Code du travail et des conventions collectives. L’austérité bloque la croissance, le PIB augmente peu et les chiffres du chômage sont marqués par une nette dégradation.
L’UIMM fer de lance
Le patronat de la métallurgie se frotte les mains avec les ordonnances Macron et la loi travail 1 et 2. Depuis 2 ans, les négociations nationales à l’UIMM visent à remettre en cause toutes les garanties collectives et individuelles des accords nationaux ou territoriaux. Pour le moment, 2 thèmes ont été négociés et mis au « frigo » avec l’accord de la CFDT, FO et la CGC. Seule la CGT métallurgie s’est opposée aux projets d’accords sur les classifications et les conditions de travail.
La négociation sur le temps de travail demeure et en septembre une nouvelle réunion est prévue en vue d’obtenir un accord de principe de la part des organisations syndicales. Pour la FTM-CGT, le contenu de l’accord est très loin de correspondre aux attentes des travailleurs. Il fait la part belle à l’augmentation du temps de travail pour toutes les catégories, à la flexibilité imposée à tous, etc…
La FTM-CGT continue à porter des alternatives à ces reculs sociaux. Elle exige la poursuite de la réduction du temps de travail à 32H ou au forfait à 200 jours de travail par an, de limiter le contingent d’heures supplémentaires, de réserver le travail de nuit aux activités pour lesquelles c’est strictement nécessaire, de considérer le temps d’astreinte et d’habillage-déshabillage comme du temps de travail, d’évaluer la charge de travail, de mettre en place un réel droit à la déconnexion. Rappelons bien aux salariés que le contenu des accords de branche, quels qu’ils soient, est prévu pour s’appliquer dans toutes les entreprises et d’ailleurs PSA à Vesoul a déjà commencé à augmenter le temps de travail de la semaine sans que les salaires n’augmentent en proportion. Il est impératif, à tous les niveaux de négociation, c’est-à-dire de l’entreprise jusqu’au niveau national en passant par les groupes et les territoires, d’exiger une valorisation du travail. Il faut pour cela améliorer la qualité de l’emploi, les salaires, le déroulement de carrière, les conditions de travail. Cela passe, par exemple, par le respect de l’égalité professionnelle femmes/hommes. L’écart de salaire entre les femmes et les hommes demeure en moyenne à 25%. Il est nécessaire aussi de continuer à informer les salariés des dangers portés par l’UIMM dans ces négociations. Il faut aussi rappeler que la CGT porte des alternatives concrètes, crédibles et propose régulièrement aussi des perspectives d’actions. Ces perspectives d’actions s’articulent en toute cohérence avec les journées de grève et de manifestation proposées sur un plan interprofessionnel de manière unitaire, comme cela a été le cas tous ces derniers mois. Notre ambition est bien d’être encore plus utile pour les travailleurs et d’élever le rapport de forces dans notre profession pour à la fois peser dans les négociations nationales et dans chacune des entreprises. Notre bataille revendicative pour une Convention Collective Nationale de haut niveau s’accompagne de celle pour le développement de l’emploi dans nos secteurs industriels. Le recul de l’emploi, des capacités de production et de R&D n’est pas une fatalité.
La FTM-CGT propose des alternatives qui consistent à partager le travail, développer des nouvelles technologies, renforcer les grandes filières industrielles pour répondre aux besoins de la population, favoriser la formation professionnelles qualifiante, etc…
Actions revendicatives à l’ordre du jour
Durant la période estivale, les organisations territoriales de la CGT ont joué un rôle majeur. Des initiatives en direction des populations, des vacanciers, ont été mises en place avec des plans de travail spécifiques à chaque territoire. Cette démarche est particulièrement importante afin de rendre possible une rentrée sociale à l’offensive, la placer sous le signe de l’élargissement et du renforcement des mobilisations. La période est donc propice à la prise d’initiatives pour réunir les syndiqués et les salariés. Débattre avec eux des enjeux liés aux négociations nationales à l’UIMM, aux réformes interprofessionnelles sur l’assurance chômage, les retraites, la santé au travail mais aussi les négociations en entreprises. Les conditions doivent être réunies pour qu’un maximum d’assemblées générales se tiennent dans la période avec à l’ordre du jour l’action revendicative et le renforcement. D’ailleurs, la CGT proposera aux salariés un temps fort d’action interprofessionnelle et si possible la plus unitaire, dans les prochaines semaines.
Libertés syndicales
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, circulent des images sur lesquelles on peut voir le responsable de la sécurité du Président de la République s’adonner à des violences, lors d’une manifestation le 1er mai. À en croire les services de l’État, il était en « immersion » parmi les forces de l’ordre afin de voir « comment se gérait la sécurité d’une grande manifestation » ! Pourtant, ce que l’on a constaté sur les images n’a rien à voir avec la gestion de la sécurité mais plus avec un déferlement de violence gratuite envers les manifestants. Violences importantes et répétées ! Nous constatons aussi, sur ces images, que des personnes, hors police, peuvent se munir de casques de policier et intervenir avec violence pour frapper des militants en toute impunité. Comment les autorités peuvent-elles justifier la présence active d’un individu extérieur aux forces de police ? Etait-il habilité, par qui, pour quoi ? Déjà, lors des mobilisations contre la loi travail, des violences avaient été constatées, la CGT avait exigé une enquête parlementaire. La CGT est favorable à la sécurité des manifestations et de ceux qui y participent. Quels sont les ordres donnés par les autorités publiques aux forces de l’ordre ? Quels moyens leur sont attribués pour assurer une réelle sécurité ? Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour y parvenir.
Dans toute l’Europe, les libertés syndicales sont attaquées. Les patrons, les actionnaires, les banquiers et les gouvernements qui sont à leur service mènent une véritable guerre sociale contre les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes en formation. En France, de nombreux militants sont dans le viseur des patrons comme des instances gouvernementales, la CGT est principalement visée. Cette situation n’est pas nouvelle, mais elle prend de l’ampleur depuis plusieurs mois. Quand on s’en prend à un élu CGT on s’attaque à toute la CGT. Il nous faut être solidaires et dénoncer la répression syndicale.
Elections professionnelles
La mise en place du comité social et économique (CSE) en lieu et place des institutions représentatives du personnel existantes fait grandement bousculer le cycle de représentativité syndicale de 2017 à 2020. Elle diminue aussi grandement le nombre d’élus et tente de professionnaliser le syndicalisme. Cette destruction des IRP vient compléter les réformes du travail destinées à accompagner l’ultra-libéralisation. Raison de plus pour que les salariés élisent des représentants qui les défendent vraiment et qui soient porteurs de propositions alternatives élaborées avec les organisations syndicales dans un contexte nouveau où la priorité est donnée à l’accord d’entreprise. La FTM-CGT met à disposition dans les prochains jours un livret d’aide pratique à la négociation du CSE.
52ème congrès CGT
Le 52ème Congrès Confédéral se tiendra à Dijon du 13 au 17 mai 2019, il faut rappeler qu’il est avant tout le congrès des syndicats. Ce sont les syndicats avec les syndiqués qui vont décider de leur congrès. Les premiers documents parviendront en septembre, avec un 4 pages de présentation des grands thèmes mis en débat et d’ici la fin de l’année un document d’orientation et de résolution sera mis en débat dans les syndicats. Les délégués au Congrès devront naturellement être porteurs de ces débats. Plusieurs meetings confédéraux sur différents thèmes sont prévus d’ici la fin de l’année. Il est également prévu un plan de visite des syndicats, qui est l’occasion de réunir les adhérents et les salariés pour parler CGT. La réussite de ces visites contribuera à alimenter efficacement les réflexions engagées sur le document d’orientation. C’est là tout l’enjeu et toute l’utilité d’amplifier le plan de rencontre des syndicats avec des comptes rendus, pour être au plus près des réalités et enrichir le Document d’Orientation, qui sera ensuite soumis à validation dans les prochaines semaines par la CE confédérale. Bien évidemment, notre Fédération s’inscrit pleinement dans ce processus et propose que nos USTM/CCM et Régions, se rapprochent des Unions Départementales, afin de définir conjointement un plan de visite des syndicats de la métallurgie. La Direction Fédérale est également disponible pour apporter son aide et pour participer. Il s’agira également de créer les conditions d’une désignation démocratique des délégués aux congrès, qui doit être validée lors d’une Assemblée départementale des syndicats, avec un PV de désignation obligatoire avant le 30 novembre. L’objectif est d’atteindre par région des critères de diversité́ qui donneront à notre délégation fédérale une image conforme et réelle du salariat de notre profession notamment sur la place des femmes, des jeunes, des ICT, tout en privilégiant l’aspect première participation à un Congrès. Sachant que la confédération a privilégié la 1ère participation à un congrès et limité celle-ci à 3 congrès. Comme vous le savez, dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du Congrès Fédéral, nous avons décidé de tenir les 1ères Assises Fédérales de la Vie Syndicale, des USTM/CCM et de la formation syndicale les 21 et 22 novembre 2018 à Montreuil.
Ces assises seront un moment important pour notre fédération et nos syndicats, ce sera l’occasion de parler de notre organisation afin de relever le défi de la syndicalisation. Un des enseignements que l’on peut tirer du mouvement social est celui des disparités selon les bases, avec pour certaines de réelles difficultés à mobiliser. Force est de constater que pour les syndicats ayant une vie syndicale, un taux de syndicalisation élevé et des militants qui prennent du temps sur le terrain pour construire avec les salariés, le rapport de forces est plus important. Le niveau d’adhésion n’est pas à la hauteur des enjeux et de la bataille engagée. Cependant plusieurs indicateurs et de nombreux résultats positifs en terme de déploiement, nous montrent que le climat est propice à la syndicalisation. Toutefois, l’expérience montre que rien n’est acquis d’avance. Il y a fortement besoin d’impulser, de débattre, de mettre en place des plans de travail, d’organiser des campagnes de renforcement, de planifier des formations syndicales, d’organiser des visites de syndicats et de construire de l’entraide…. Cela nous amène à notre campagne de déploiement durant tout le mois d’octobre en faisant le lien avec notre travail revendicatif, avec un ciblage en direction des Jeunes, des ICT, des Femmes….
Nos USTM/CCM et groupes ont la responsabilité d’aider les syndicats à faire des choix sur l’utilisation des heures syndicales. Consacrer plus de temps sur ces questions de Vie Syndicale et de renforcement, c’est se donner les moyens de construire un meilleur rapport de forces. La fédération va envoyer aux syndicats, un tract sur la place et le rôle de notre syndicalisme dans la période. Une adresse va également être envoyée à nos adhérents, pour connaître leur participation dans le plan national de syndicalisation. Des journées d’études peuvent également être organisées. Nous insistons beaucoup pour que dans chaque département ou groupe il y ait une réflexion collective et des décisions autour de ce temps fort.
Règlement FNI
Des syndicats sont encore en retard de règlement des FNI et cotisations pour les exercices 2016 et 2017. Faire parvenir dès que possible les règlements est une nécessité et un moyen de mesurer précisément l’état de nos forces syndicales. C’est un élément incontestable du niveau de rapport de forces. Les syndicats n’ayant réglé encore aucun FNI et cotisations pour l’exercice 2016, se verront avertis par la FTM-CGT qu’ils ne seront plus répertoriés par la CGT, donc que leur syndicat sera fermé.
Agenda de rentrée :
- Septembre/octobre : Journée d’actions interprofessionnelle.
- 6 Septembre : Réunion du collectif égalité professionnelle.
- 25 septembre : Initiative Navale amiante et conditions de travail.
- Octobre : Plan de déploiement sur le mois d’octobre.
- 2 octobre : Journée d’études du collectif formation d’emploi et formation professionnelle avec les membres des commissions paritaires.
- 2 octobre : Journée d’étude Activités sociales et culturelles en PACA.
- 9 octobre : Journée débats «Femmes, santé et travail : évaluation des risques au travail»
- 9 octobre : Journée d’action unitaire des retraités
- 21 et 22 novembre : Assises de la vie syndicale, des USTM/CCM et de la formation syndicale
- 27 et 28 novembre : Assises des Services de l’auto
- 5 et 6 décembre : Conseil National de la FTM-CGT
Montreuil, le 22 août 2018