PSA vient d’annoncer la fermeture dans les 18 mois du site d’Hérimoncourt dans le Doubs. Plus de 200 salarié-e-s directs sont concernés. La FTM-CGT condamne fermement cette liquidation programmée. L’État actionnaire du groupe doit refuser cette fermeture et obliger PSA à maintenir les activités à Hérimoncourt. Rappelons que l’État a versé 103 millions d’euros en 2018 au titre du CICE, sans aucun contrôle, sans aucune contrepartie. Le groupe PSA vient d’annoncer un record historique des ventes mondiales de plus de 6,8%, ainsi qu’un résultat net consolidé de 2,35 milliards d’euros en 2017, contre 2,15 milliards en 2016, soit + 9,1%. Rien ne justifie la fermeture de l’entreprise et les suppressions d’emplois dans le groupe PSA. Au total, 25 000 emplois ont été supprimés depuis 2013. La politique industrielle et sociale du groupe est catastrophique. Le pouvoir d’achat se dégrade d’année en année et les accords compétitivité dégradent les conditions de vie au travail. Les moyens financiers du groupe PSA permettent de faire d’autres choix, les enjeux industriels appellent au maintien et développement de la filière automobile pour répondre aux besoins actuels et futurs de la population.


Dans ce sens, le maintien du site PSA d’Hérimoncourt est nécessaire et impératif ! La FTM-CGT et la CGT PSA mettront tout en œuvre pour créer les conditions d’un rapport de forces pour exiger le maintien de tous les emplois et la pérennité du site d’Hérimoncourt. Elles appellent d’ores et déjà les salarié-e-s à se tenir prêts à répondre à toutes les initiatives qui seront prises en soutien aux travailleurs de PSA Hérimoncourt.