Le 1er décembre s’est tenue à l’UIMM la première réunion de négociations annuelles sur les salaires mini conventionnels des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie. Ces négociations, même si elles ne concernent à première vue qu’une partie des salariés, sont importantes car elles constituent souvent des références et des bases de discussion pour l’ensemble des catégories lors des NOE dans les entreprises et sur les territoires. L’UIMM a d’abord présenté des graphiques sur le contexte, la situation de l’activité et de l’emploi en France ainsi que des perspectives peu réjouissantes à ses yeux, afin de préparer le terrain vers une revalorisation très limitée. Les représentants des organisations syndicales (CGT, CFE-CGC, FO et CFDT) se sont ensuite exprimés. Pour l’UFICT-CGT, notre déclaration a souligné les efforts fournis par les salariés au cours de cette année particulière. Elle a également insisté sur la nécessité de conserver à nos métiers toute leur attractivité, notamment par des augmentations de salaires significatives. Pour tenir compte de ces éléments, sans oublier les enjeux de la négociation en cours sur la refonte de notre Convention Collective, les revendications de la CGT sont les suivantes :
- Prise en compte des diplômes et de l’expérience acquise.
- Garantie de négociation annuelle.
- 2% d’augmentation des minima.
Les représentants des autres organisations n’ont, dans un premier temps, pas donné de revendications précises, mais tous ont insisté sur la nécessité d’augmenter les minis conventionnels (une revendication de 1% lâchée à demi-mot semblerait leur convenir). Certains arguments de notre déclaration ont été repris, sur le maintien de l’attractivité des métiers de la métallurgie par exemple. L’UIMM, quant à elle, n’a donné aucun chiffre sur une revalorisation et a renvoyé à une prochaine réunion de négociation, laissant tout de même entendre que cette revalorisation serait très limitée.