Dans toute l’Europe, les libertés syndicales sont attaquées. Les patrons, les actionnaires, banquiers et gouvernements qui sont à leur service, mènent une véritable guerre sociale. En France, de nombreux militants sont dans le viseur des patrons comme des instances gouvernementales, la CGT est principalement visée.
Cette situation n’est pas nouvelle, mais nous constatons une recrudescence de la répression syndicale dans la région du Grand Est. L’objectif du patronat et de l’Etat est clair : marginaliser notre organisation, affaiblir ses équipes pour favoriser le développement de relations plus consensuel/d’accompagnement… défendu notamment par la CFDT.
Face à la multiplication de faits particulièrement inquiétants, nous proposons de mettre en place à partir de septembre un dispositif sur la discrimination et la répression syndicale sur la région Grand Est avec la réalisation d’un questionnaire, qui nous permettra d’appuyer notre réflexion sur des situations réelles, de relever les responsabilités des employeurs et de construire un véritable plan d’action.
L’objectif est de réunir des informations sur les faits subis par des militants afin de les analyser et de proposer des modes de réponses adaptés. Il s’adresse aux syndicats qui connaissent des situations de discriminations et de répressions syndicales à l’encontre de leurs militants. Cet outil devrait permettre de mieux nous organiser dans nos luttes collectives face à un phénomène aux conséquences extrêmement graves pour les personnes concernées et pour l’avenir de nos syndicats. Il sera ensuite décliné dans d’autres régions telle l’Aura.
Quand on s’en prend à un élu CGT, on s’attaque à toute la CGT. Il nous faut être solidaires et dénoncer la répression syndicale.