La CE confédérale du 20 Octobre a débattu sur la situation sociale en tenant compte de l’analyse de la réunion des organisations du CCN du 19 octobre. Elle a décidé d’inscrire, dans le calendrier revendicatif, les dates du 27 octobre et du 10 novembre.

Conformément au mandat de la Commission exécutive confédérale, la CGT a pris contact avec les organisations syndicales engagées dans l’appel du 18 octobre sur les salaires et la défense du droit de grève. Aucune d’elles n’avait de mandat ferme pour signer un communiqué commun. Certaines doivent réunir leurs instances afin de décider des suites à donner aux propositions de la CGT.

Dès à présent préparons, avec le monde du travail, ces nouvelles journées de mobilisations.

Pour faire face à nos besoins immédiats mais aussi pour financer nos retraites ou notre système de protection sociale, c’est bien le niveau de nos salaires qui compte. À l’heure où les premières factures d’électricité vont arriver, la précarité gagne du terrain. L’urgence sociale ne semble pas être le logiciel de la majorité qui préfère durcir les conditions d’accès à l’assurance-chômage et refuse de taxer les super-profits.

Les solutions immédiates passent par l’augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux. Cela passe par la revalorisation immédiate du Smic à 2000 euros brut, la remise en place d’une échelle mobile des salaires et, a minima, une indexation des salaires et pensions sur l’inflation.

Il est de notre responsabilité de gagner pour toutes et tous des augmentations générales de salaire conséquentes.