Dans le cadre des vendredis de l’action, jours de négociation avec l’UIMM, les métallurgistes de côte d’or se sont rassemblés le 20 octobre, dès 7h30 du matin, devant l’UIMM de Côte d’or.
Dans un premier temps, les militants ont distribué des tracts concernant l’état d’avancement des négociations sur le projet de Convention Collective aux jeunes apprentis de la métallurgie devant le centre d’apprentissage de l’UIMM. Les réactions des jeunes apprentis ont été diverses. Nombres d’entre eux ne semblent pas vouloir se soucier de la convention collective allant même jusqu’à ressortir les préceptes patronaux. Au contraire, d’autres s’interrogent sur l’avenir de la branche et les projets de vie individuels qui découleront de ce qui sera écrit dans la convention collective. En effet, les perspectives d’être utilisé par les patrons comme simple pion que l’on place à sa guise ne les enchantent guère. Ils souhaitent pouvoir être acteur de leur devenir.
Dans l’attente d’être reçu par l’UIMM, les militants ont été informé par les journalistes que Le Ministre Delevoye venait animer une conférence sur les retraites pour les dirigeants d’entreprise de Côte d’Or. À son arrivée, la CGt l’a donc interpellé sur la question de la pénibilité au travail.
Vers 10h30, l’UIMM de Côte d’Or a accepté de recevoir une délégation de quatre camarades. Un cahier revendicatif a été déposé à cette occasion (voir ci-dessous). La discussion a également porté sur les dysfonctionnements dans les entreprises du département lorsque les représentants patronaux faisaient les louanges de leur politique.
« Nous avons aussi profité de cet entretien en rappelant que si le patronat se félicitait régulièrement de la qualité du dialogue social, nous émettions un doute sur la sincérité de ces derniers, argumentant sur l’attitude déloyale qu’ils avaient eu à la suite des négociations sur les salaires au niveau départemental » souligne un camarade. En effet, après le refus des quatre organisations syndicales de signer la maigre augmentation annuelle, l’UIMM a recontacté chaque organisation syndicale, sauf la CGT, afin d’établir une nouvelle date de discussion sur le sujet. Ce qui s’est soldé par la signature de l’accord par les autres organisations syndicales. Si les patrons se défendent d’avoir fait les choses correctement, il semble que leur manière de faire soit discutable.