Samedi 22 juin, 7000 personnes ont manifesté dans les rues de Belfort, avec les 1800 salariés de GEEPF et les 250 de Global Ops pour crier « non aux restructurations et aux licenciements ! ». Les représentants des partis politiques ont confirmé que ce plan était inacceptable et que le gouvernement doit s’impliquer pour imposer à la direction de General Electric d’autres choix stratégiques, sociales et environnementaux.
Cette journée démontre qu’au-delà du site de Belfort, c’est l’intérêt de toute la filière de l’énergie qui est en jeu; et que la question de l’industrie énergétique en France doit devenir un débat national. C’est le point fondamental qui ressort de la rencontre avec les parlementaires en Mairie !
Fort de cette mobilisation, la CGT à travers ses élus va porter devant la direction, cette nécessité d’arrêter ce plan que General Electric n’arrive pas à justifier. Avec les salariés, et les organisations syndicales, nous continuerons à réclamer auprès du gouvernement, et des pouvoirs publics, un moratoire permettant de stopper le processus et d’engager un débat national sur le devenir de la filière industrie-énergie.A ce titre, la CGT revendique une table ronde, entre le gouvernement, la direction de General Electric, et les organisations syndicales.
Communiqué de presse CGT Belfort du 22 juin 2019