Carlos Tavares, Président du Directoire se félicite des résultats financiers de PSA pour 2018, grâce à son plan Push to Pass. Pourtant, ce plan ne fait qu’accroitre la richesse des actionnaires au détriment des salariés, de leurs conditions de travail et de leur pouvoir d’achat. Il accentue la précarité sur tous les sites PSA avec une présence de plus 8 500 intérimaires dans le groupe.
Carlos Tavares annonce déjà le renforcement du plan Push to Pass en 2019-2020. Cela se traduira par un nouvel accord compétitivité, antisocial pour les salariés, alors que les actionnaires, eux se verront offrir une nouvelle politique d’augmentation de dividendes.
Les résultats PSA 2018 en forte hausse :
· Le chiffre d’affaires progresse de 18,9%, passant de 60 Mds d’€ en 2017 à 74 Mds d’€ en 2018.
· Résultat net consolidé : 3,295 milliards en 2018 contre 2,35 milliards en 2017, + 40,4 %.
· Augmentation des volumes de 6,8% : 3,88 millions de véhicules vendus contre 3,63 millions en 2017.
· Les actionnaires devraient voter une augmentation des dividendes de 10,4% : 0,78 € par dividende pour 2019 contre 0,53 € en 2018.
Ces chiffres records sont le résultat des sacrifices réalisés par les salariés, du fait des accords de
compétitivité du groupe PSA, et en particulier par :
· Des salaires bloqués pendant des années.
· Des primes supprimées ou rabotées.
· Des heures supplémentaires gratuites les samedis…
· Le sacrifice de 25 000 emplois supprimés depuis 2013, l’annonce de fermeture des usines de St-Ouen, d’Hérimoncourt, après les sites de La Garenne Colombes, Paris Grande Armée…
· Une explosion de la précarité.
L’Etat complice (actionnaire du groupe PSA), continue de subventionner le groupe PSA avec le CICE, soit 83 millions d’€ contre 103 millions sur l’exercice précèdent, sans aucune contrepartie. PSA continue de poursuivre les suppressions d’emplois par le biais, notamment des RCC voulu par Macron.
Pour la CGT, ce bénéfice doit être réparti entre tous les salariés, qui, par leur travail, créent la richesse de l’entreprise. Au-delà du versement de l’intéressement et la prime Gilets jaunes, il faut une augmentation générale des salaires, pour en finir avec leur blocage qui perdure depuis plusieurs années.
C’est dans ce sens que les salariés de PSA Charleville, Hordain, Valenciennes, et d’autres sites, sont dans l’action, depuis l’annonce des bénéfices de PSA. La FTM-CGT soutient et appelle tous les salariés à amplifier la mobilisation pour une réelle augmentation générale de salaires.
La Fédération des Travailleurs de la Métallurgie soutient la CGT PSA dans ses revendications :
· Un plan d’embauches massif des intérimaires et des chômeurs en CDI, et l’arrêt des plans de suppressions d’emplois dans le groupe.
· Les mêmes droits pour tous les salariés du groupe PSA, dont l’arrêt des blocages de salaires sur le site de PSA Rennes.
· L’ouverture de nouvelles négociations salariales, avec une AG conséquente.
· Que les intérimaires perçoivent la prime d’intéressement au même titre que les salariés de PSA, car ils contribuent aussi à la création de la richesse de l’entreprise.Des résultats financiers historiques pour PSA Carlos Tavares, Président du Directoire se félicite des résultats financiers de PSA pour 2018, grâce à son plan Push to Pass. Pourtant, ce plan ne fait qu’accroitre la richesse des actionnaires au détriment des salariés, de leurs conditions de travail et de leur pouvoir d’achat. Il accentue la précarité sur tous les sites PSA avec une présence de plus 8 500 intérimaires dans le groupe.
Carlos Tavares annonce déjà le renforcement du plan Push to Pass en 2019-2020. Cela se traduira par un nouvel accord compétitivité, antisocial pour les salariés, alors que les actionnaires, eux se verront offrir une nouvelle politique d’augmentation de dividendes.
Les résultats PSA 2018 en forte hausse :
· Le chiffre d’affaires progresse de 18,9%, passant de 60 Mds d’€ en 2017 à 74 Mds d’€ en 2018.
· Résultat net consolidé : 3,295 milliards en 2018 contre 2,35 milliards en 2017, + 40,4 %.
· Augmentation des volumes de 6,8% : 3,88 millions de véhicules vendus contre 3,63 millions en 2017.
· Les actionnaires devraient voter une augmentation des dividendes de 10,4% : 0,78 € par dividende pour 2019 contre 0,53 € en 2018.
Ces chiffres records sont le résultat des sacrifices réalisés par les salariés, du fait des accords de
compétitivité du groupe PSA, et en particulier par :
· Des salaires bloqués pendant des années.
· Des primes supprimées ou rabotées.
· Des heures supplémentaires gratuites les samedis…
· Le sacrifice de 25 000 emplois supprimés depuis 2013, l’annonce de fermeture des usines de St-Ouen, d’Hérimoncourt, après les sites de La Garenne Colombes, Paris Grande Armée…
· Une explosion de la précarité.
L’Etat complice (actionnaire du groupe PSA), continue de subventionner le groupe PSA avec le CICE, soit 83 millions d’€ contre 103 millions sur l’exercice précèdent, sans aucune contrepartie. PSA continue de poursuivre les suppressions d’emplois par le biais, notamment des RCC voulu par Macron.
Pour la CGT, ce bénéfice doit être réparti entre tous les salariés, qui, par leur travail, créent la richesse de l’entreprise. Au-delà du versement de l’intéressement et la prime Gilets jaunes, il faut une augmentation générale des salaires, pour en finir avec leur blocage qui perdure depuis plusieurs années.
C’est dans ce sens que les salariés de PSA Charleville, Hordain, Valenciennes, et d’autres sites, sont dans l’action, depuis l’annonce des bénéfices de PSA. La FTM-CGT soutient et appelle tous les salariés à amplifier la mobilisation pour une réelle augmentation générale de salaires.
La Fédération des Travailleurs de la Métallurgie soutient la CGT PSA dans ses revendications :
· Un plan d’embauches massif des intérimaires et des chômeurs en CDI, et l’arrêt des plans de suppressions d’emplois dans le groupe.
· Les mêmes droits pour tous les salariés du groupe PSA, dont l’arrêt des blocages de salaires sur le site de PSA Rennes.
· L’ouverture de nouvelles négociations salariales, avec une AG conséquente.
· Que les intérimaires perçoivent la prime d’intéressement au même titre que les salariés de PSA, car ils contribuent aussi à la création de la richesse de l’entreprise.