Reynald KUBECKI, CGT SIDEL, est convoqué le 15 mai 2017 à 15h, au peloton autoroutier de Saint-Romain de Colbosc (76).
Encore une fois, un militant CGT est convoqué devant la police pour son engagement aux côtés des salariés, une semaine après le second tour des présidentielles.
Les précédents gouvernements ont fait de la répression syndicale leur marque de fabrique, main dans la main avec le patronat, et celui qui se met en place aujourd’hui serait bien inspiré de s’en démarquer.
La mobilisation dans la rue, c’est le moyen d’expression du peuple pour faire progresser la démocratie quand le dialogue est rompu. La colère qui gronde dans le pays ne pourra qu’exploser, si rien n’est fait pour améliorer les conditions de vie des salariés, on ne pourra pas emprisonner tous les manifestants.
La CGT proteste, et propose. Si le gouvernement veut se débarrasser des mouvements sociaux, nous avons des propositions pour augmenter les salaires et améliorer les conditions de travail. Poursuivre les politiques libérales qui ont fait tant de dégâts ces dernières années, c’est continuer à alimenter le terreau de l’extrémisme de droite. La CGT ne s’y résoudra jamais !
La Fédération CGT de la Métallurgie exprime tout son soutien à Reynald, harcelé depuis des mois par l’appareil judiciaire. Il faut maintenant que le nouveau gouvernement mette enfin en place l’amnistie totale pour tous les militants syndicaux injustement poursuivis.
La CGT rappelle : quand on touche à un syndiqué CGT, c’est à toute la CGT qu’on s’en prend !