Sous l’impulsion des salariés d’un atelier de vernissage du site de Nantes, il a été décidé de faire deux heures de grève par semaine (1h le lundi et le vendredi ) ce qui impacte deux fois plus la production et moins les revenus des petits salaires de l’entreprise. Le syndicat CGT dès le 5 appelait l’ensemble des salariés du site de Nantes à débrayer deux heures par semaine reconductible. Depuis 20 jours les salariés adhérent massivement aux débrayages. Le 20 septembre, les organisations syndicales CFDT (qui n’appelle pas à la grève) et CGT étaient convoquées par la direction pour une entrevue avec le directeur du groupe.
Cet entretien a été négatif sur les revendications salariales, le groupe refusant l’ouverture de NAO. Les salariés subissent l’inflation, l’organisation de travail en équipe n’est pas reconnue a contrario d’autres entreprises de la métallurgie, la politique salariale des directions successives a tassé les grilles de salaires ce qui a pour conséquence de ne pas reconnaître l’expérience, la polyvalence et la poly compétence de chacun. Les nouveaux embauchés sont souvent rémunérés au même niveau que du personnel ayant 20 ans d’ancienneté… La participation de l’employeur à la prime de transport est dérisoire alors que ce coût a explosé ! Qui peut se satisfaire de payer 1,70€ le litre de gasoil aujourd’hui ! La seule avancée étant l’information d’avoir un budget pour l’amélioration des conditions de travail… Combien ? Quand ? Pour faire quoi ? Autant de questions sans réponse. Le 22 septembre l’ensemble des sites où le syndicat est présent (5 sites sur 7) ont décidé de se joindre au mouvement Nantais.
La CGT a décidé de maintenir son mouvement.