Les négociations salariales pour l’année 2024 approchent. Malgré la demande répétée de la CGT d’avoir une négociation nationale dans le groupe, elles se déroulent par société, la direction générale s’abritant derrière le code du travail.
Grosse hypocrisie, étant donné que ce qui sort des NAO chez ArcelorMittal France (AMF) ou AMMED (Fos et St Chély), les premières à négocier, sont globalement dupliquées chez les autres ensuite.
Pour la CGT, les besoins des salariés sont les mêmes. Réunis récemment au siège de la CGT à Montreuil, nos syndicats ont décidé, à partir du retour des salariés et des enjeux, les revendications suivantes :
- Augmentation générale des salaires :300 euros brut pour
- Relèvement des grilles d’accueil, pour fixer le salaire minimum à l’embauche à 2000 euros bruts.
- Relèvement de la majoration du salaire de base, pour régime posté (base 5 équipes) à 30% minimum, là où ce n’est pas le
- Alignement des indemnités de déplacement domicile-usine sur le principe des frais réels, appliqué aux cadres dans une majorité des sites.
L’augmentation générale des salaires que nous revendiquons répond à plusieurs enjeux :
- Intégrer l’inflation qui reste très importante, nettement supérieure à l’indice officiel de l’Insee qui sera de 5%
- Relever structurellement nos salaires, qui sont à la traine, engendrant difficulté d’embauche et démissions.
Car oui, l’embauche est une revendication forte, pour améliorer nos conditions de travail et consolider les compétences.
Il est plus qu’urgent de redonner confiance aux salariés, en reconnaissant leur travail ! La fulgurante progression des bénéfices du groupe ces dernières années, les aides publiques considérables et les perspectives assurées de marchés devant nous doivent conduire à une toute autre politique salariale !
Les salariés jugeront par eux même de ce qui sortira du chapeau !
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Montreuil, le 21 novembre 2023.