Depuis près de deux mois, les salariés de quatre équipementiers sur cinq (MAGNA UNIPORT/ SAS AUTOMOTIVE/ FAURECIA/ THYSSENKRUP) sont en lutte et la production tourne au ralenti, sur le site de Smart, à Hambach en Moselle.

L’usine SMART serait-elle devenue un laboratoire du Medef, où le droit du travail est remis en cause, comme lors du passage aux 39h00 ? Aujourd’hui c’est le contrat de travail et la garantie de l’emploi.

Malgré les promesses de la direction sur le reclassement de l’ensemble des salariés des sous-traitants (800), la CGT réclame une table ronde et la signature d’un accord clair.

Trois annonces ont motivé ce mouvement :

  • L’annonce de délocalisation de la SMART en Chine alors que le savoir-faire et des marchés qui existent.
  • Le passage à la seule production de véhicules électriques au 1er juillet, ramenant la production de 500 à 80 voitures par jour et générant du sureffectif.
  • La fin du « process» entraînerait la disparition des sous-traitants.

Un droit d’alerte a été déclenché pour connaître le sort des 800 salariés. L’intersyndicale avait lancé un blocage d’une journée, suivi d’une grève d’une semaine qui a eu pour effet de ralentir la production.

Les salariés réclament une table ronde avec la direction de SMART, dans l’objectif d’obtenir la signature d’un contrat d’engagement clair.

D’un point de vue des projets industriels, la volonté des salariés est que le projet de SUV électrique aboutisse. Pour cela, ils ont besoin de connaître les nouveaux métiers proposés, les orientations stratégiques précises du groupe Daimler, son plan de formation, sa gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

La CGT sera reçue au Conseil Régional du Grand Est.

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