A l’occasion du 8 mars, l’Institut CGT d’histoire sociale de la métallurgie vous propose de revenir sur l’histoire de la journée internationale des droits des femmes. Même si les origines de cette journée sont plurielles, on attribue à Clara Zetkin, militante marxiste allemande, l’idée d’une telle journée, lancée en 1910.

Le 8 mars 1917, des femmes défilent à Saint-Pétersbourg pour réclamer du pain et du travail, avant d’être rejointes par des ouvriers. La première Révolution russe est en route, avant que la seconde, en octobre 1917, n’accouche d’un nouveau modèle économique et social.

En hommage, l’Internationale communiste décide en 1921 de faire du 8 mars la journée internationale des droits des femmes. Celle-ci connaît un écho particulièrement important après la Seconde Guerre mondiale, avant que l’Organisation des Nations Unies décide de la consacrer comme journée mondiale en 1977. En France, elle est officiellement reconnue par le gouvernement de gauche, en 1982.

Patrimoine des forces progressistes, cette journée ne doit pas être une « fête des mères » bis ou l’occasion de se donner bonne conscience, une fois l’an.

Cette journée doit au contraire  être une occasion de porter haut et fort les revendications des femmes pour leur émancipation !

Nous vous proposons de découvrir également le parcours de trois métallurgistes :

Suzanne Masson :

 

Suzanne Masson, née en 1901, était dessinatrice industrielle chez Rateau à La Courneuve. Particulièrement active lors des grèves du Front populaire, elle s’est engagée dans la Résistance. Arrêtée en 1942, elle est emprisonnée en Allemagne et exécutée le 1er novembre 1943. A découvrir ici !

 

Monique Paris :

 

Monique Paris, née en 1927, était ouvrière chez Jaeger à Levallois-Perret. Membre du secrétariat de la Fédération CGT des Métaux comme responsable des femmes travailleuses, elle est décédée en mars 2011. A découvrir ici !

 

Viviane Claux :

 

Viviane Claux, née en 1947, était technicienne à l’usine Usinor de Montataire dans l’Oise. Membre du secrétariat de la Fédération CGT des Métaux comme responsable de la politique revendicative et de la direction de l’Union fédérale des ingénieurs, cadres et techniciens de la métallurgie, elle est décédée en septembre 2018. A découvrir ici !