Depuis plusieurs semaines, le nombre de PSE et de fermetures de sites ne cesse de s’allonger.
Hier encore, le gouvernement annonçait, via les médias, une hausse de 3,9% du nombre de salariés privés d’emploi en 2024.
La liste des plans de licenciements pointée par la CGT atteint le chiffre de 300 000 emplois menacés, et la métallurgie est cruellement touchée. Les syndicats en lutte pour l’emploi et la sauvegarde de l’outil industriel se heurtent au cynisme des patrons et à l’inaction du gouvernement.
Partout en Europe, patronat et gouvernements plongent les salariés dans une austérité sévère qui fait basculer des familles entières dans la pauvreté et la précarité.
Sans jamais voter ni proposer aucune mesure qui pourrait atteindre le patronat et les actionnaires, l’extrême droite se présente partout comme la solution à cette situation dramatique, alors qu’elle en est la complice.
Avec IndustriAll Europe, la FTM CGT exige un plan d’investissement industriel préservant l’environnement dont l’emploi ne serait pas la variable d’ajustement, mais bien la première richesse de l’entreprise, rémunérée comme telle.
En Europe aussi, il est essentiel de combattre les milliards d’argent public accordés aux entreprises sans contrepartie, et de lutter pour le maintien des emplois industriels.
Le projet de loi des GM&S prend tout son sens dans cette période, et nous devons oeuvrer pour qu’il soit débattu et voté tant en France qu’en Europe.
La FTM CGT exige aussi :
➢Un moratoire sur les licenciements et l’interdiction des licenciements boursiers.
➢La nationalisation de nos filières stratégiques.
C’est pourquoi la FTM CGT s’associe à l’appel d’IndustriAll Europe et appelle l’ensemble de ses syndicats à participer au rassemblement européen le 5 février 2025 à partir de 10h30 sur la Place Jean Rey à Bruxelles.

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