Dans le cadre des négociations nationales sur le dispositif conventionnel et de la campagne fédérale pour une Convention Collective Nationale, la Fédération a impulsé une semaine d’actions et de mobilisations du 5 au 9 juin 2017 avec un temps fort le 8 juin.
Lors de cette semaine d’actions, les syndicats et structures territoriales étaient invités à développer plusieurs initiatives autour de la négociation pour faire grandir la construction du rapport de forces, notamment par la signature et remise de la pétition nationale, des distributions de tracts permettant l’appropriation des enjeux de la négociation et l’échange autour des propositions CGT, des réunions d’information syndicale, des rassemblements devant les chambres patronales et des arrêts de travail.
Cette semaine de mobilisations devait également permettre aux métallos d’affirmer leur opposition aux volontés rétrogrades de l’UIMM pour exiger la prise en compte leurs revendications en matière de salaires, qualifications, réduction du temps de travail, d’emploi, etc.
Les éléments d’information parvenus montrent une CGT à l’offensive et des salariés mobilisés :
– plus de 250 métallos étaient rassemblés à Metz ;
– à l’appel du collectif métaux 56, environ 300 salariés ont participé à la manifestation en direction de l’UDEM (chambre patronale), une délégation a été reçue pendant une heure. Cette initiative a rassemblé au delà de la métallurgie avec la participation de la CGT DCNS, de syndicats inter-professionnels (santé, territoriaux etc.) ainsi que de l’UD et l’UL de Lorient et Lanester ; Dans le Morbihan, la Fonderie de Bretagne a appelé à 3 heures de grève par équipe contre la remise en cause des acquis, diplômes et statuts ;
– en Normandie, 50 syndicats ont participé à des actions, des délégations ont été reçues à Caen et à Rouen avec la remise de 4 186 pétitions pour la région ;
– en région AURA, une délégation de la CGT a remis 7 000 pétitions à l’UIMM ; Dans le Puy de Dôme, un rassemblement s’est tenu devant l’UIMM Auvergne. Une délégation a été reçue, 1 020 pétitions ont été remises ;
– en Isère, près de 3 000 signatures qui ont été remises à l’Udimec, après que la CGT ait fait une déclaration pour réaffirmer son refus de l’accentuation de la mise en concurrence des salariés ;
– en Corrèze, plus d’une soixantaine de militants et salariés se sont rassemblés devant l’UIMM pour témoigner du mécontentement général des métallos du département. 1 154 pétitions ont été remises ;
– dans l’Indre, une délégation a déposé 800 signatures à l’UIMM ;
– dans les Pyrénées Atlantiques, à l’appel de l’USTM-CGT et de l’UD CGT, un rassemblement s’est tenu devant l’UIMM ;
– une délégation des départements de Saône et Loire, Côte d’Or et Yonne s’est rendue à l’UIMM afin de remettre 1 000 pétitions ;
– à Schneider Electric Angoulême, en lien avec le projet de la direction de remise à plat des accords touchant à la rémunération, au temps de travail, au télétravail, à la pyramide des âges, au droit à la déconnexion, la CGT a appelé à la mobilisation le Lundi de Pentecôte ;
– dans les Bouches de Rhône, l’USTM-CGT a appelé à un rassemblement devant l’UIMM, avant de rejoindre la manifestation sur le vieux port ;
– Le 21 juin, l’animation Métallurgie Ile de France a appelé à un rassemblement devant le GIM rassemblant plus de 130 camarades représentants 50 bases (voir brève p.16).
Les nombreuses initiatives recensées (non exhaustives) lors de cette 3e semaine d’actions sur les conventions collectives constituent un tremplin à la construction d’un rapport de forces indispensable face aux prétentions patronales.
La fédération, sans attendre, a décidé d’un 4e temps fort programmé le 13 octobre prochain. Il devra prendre une tout autre dimension, que ce soit en territoire ou à Paris devant le siège de l’UIMM.