La Fédération CGT de la métallurgie, avec ses syndicats, combat l’injustice sociale ainsi que les actions de criminalisation à l’encontre de ses militants. Elle a d’ailleurs été active lors des rassemblements du 23 septembre dernier un peu partout en France pour les libertés syndicales.
La grogne monte. Le ton est donné comme en témoignent les actions menées ces derniers mois rassemblant des milliers de salariés exaspérés par les politiques d’austérité. L’action des salariés d’Air France en lutte pour s’opposer aux 2 900 suppressions d’emplois l’illustre, tout comme ceux de STX Saint-Nazaire en action depuis des mois pour pérenniser leur entreprise et tous les emplois.
Nous saluons le sang-froid des militants de la CGT d’Air France face aux provocations de la Direction de leur entreprise, et à l’attitude du Gouvernement. Les salariés ont raison de rappeler que la première violence en France est surtout patronale, la situation sociale particulièrement dégradée en atteste.
Ce Gouvernement et le précédent restent coupés de la réalité du monde travail. Leur choix de défendre les positions du patronat au détriment de celles des salariés est de plus en plus dénoncé dans les mobilisations. La peur change véritablement de camp.
La CGT avec ses syndicats est force de propositions, à la fois sur les questions de salaire, d’emploi et de conditions de travail. S’en prendre aux militants, les réprimer, criminaliser l’action syndicale n’empêchera pas les salariés, les retraités, les privés d’emploi de défendre leur revendications, lutter contre la sacro-sainte compétitivité et ses conséquences.
L’ordre du jour et les modalités d’organisation de la conférence sociale organisée par le Gouvernement le 19 octobre, ne sont pas de nature à créer les conditions d’une prise en compte des propositions des organisations syndicales, d’ailleurs elles ne pourront même pas intervenir lors de celle-ci. La CGT a donc décidé de ne pas participer à cette conférence sociale qui est une caricature du dialogue social.
La FTM-CGT appelle les salariés de la métallurgie à poursuivre et à élargir la mobilisation, à se syndiquer pour résister face à la violence sociale et pour gagner des droits sociaux nouveaux, essentiels pour vivre mieux.