L’équipementier automobile Sintertech, qui emploie 300 salariés sur les sites d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), de Veurey et du Pont-de-Claix (Isère), a été placée en redressement judiciaire pour six mois mercredi 27 mars par le tribunal de commerce de Grenoble. Cette décision redonne un peu d’espoir aux salariés et à la CGT qui se battent pour la poursuite de l’activité avec un nouveau repreneur. L’actuel actionnaire principal, qui avait repris l’usine pour un euro symbolique en 2013, pointe la crise du diesel pour expliquer les difficultés de l’entreprise. Pour la CGT, celles-ci s’expliquent surtout par la mauvaise gestion de la direction. « Notre actionnaire actuel est dans l’échec, il n’a jamais été présent, il a dilapidé l’argent de Fédéral Mogul, maintenant il faut tourner la page et trouver un industriel qui ait une véritable stratégie pour notre entreprise » a expliqué à la presse Stéphane Dejean, élu CGT lors du rassemblement.
Dans ce cadre, la CGT a travaillé un support pour valoriser les atouts de l’entreprise et maintenir une expertise française dans la métallurgie des poudres, une technologie permettant de répondre à certains enjeux de la transition écologique, porteuse d’innovations de rupture.( Voir ci dessous).