Le jeudi 30 janvier était une journée de mobilisation nationale pour les salaires dans le groupe Thales. Tous les sites du groupe étaient mobilisés hier matin, que ce soit à Eisenhower pour les entités AVS, LAS et TSN, à Labège pour TSN et à Champollion pour TAS.
Sur le site de TAS Toulouse, les représentants du personnel sonnaient le rappel tôt ce matin aux entrées de l’entreprise. Lors du tractage aux entrées, le vice-président de la région Occitanie, Monsieur Pierre LACAZE, est passé transmettre son soutien à la mobilisation des salariés.
La mobilisation a commencé dès 9h par une AG à l’intérieur de l’entreprise. Plus de 500 salariés rassemblés ont exprimé leur colère et exigé que la direction revienne à la table des négociations avec des propositions décentes. Pour l’instant, la direction de TAS continue de proposer 0 % d’augmentation générale et 0 % d’augmentation individuelle. Les salariés sont ensuite sortis de l’entreprise pour rendre visible leur grève.Les salariés ont demandé aux organisations syndicales de monter d’un cran le rapport de force.
Il a été rappelé qu’alors que la direction ne prévoit aucune augmentation, en parallèle, Thales a distribué en 2024, 700 millions d’euros de dividendes et a procédé à des rachats d’actions pour destruction pour un montant de 300 M€. Soit un budget global de 1 milliard d’euros pour les actionnaires, quand, dans le même temps, la direction de TAS reste bloquée sur ses 0 % ! Les salariés ont réagi : « C’est une honte ! » « On nous méprise ! »
1 milliard d’€ ! Soit plus de 1000 € par mois et par salarié dans le monde… Et quoi, au final, pour nos augmentations de salaire.
Le vendredi 31 janvier, au CSE, les organisations syndicales CGT, CFDT et CFE-CGC boycotteront le CSE, en cohérence avec les actions du même type menées partout dans le groupe Thales.