L’hebdomadaire, l’Humanité Dimanche, publie dans son numéro du 11 mai 2008, un dossier « révélations » sur le scandale reprise du sous-traitant automobile GM&S.

Le journal révèle les accords secrets conclus en novembre 2014 entre l’homme d’affaires italien et les deux constructeurs automobiles [ A lire ici : GM&S Industry : les dessous d’une reprise ] Des accords montrant que ceux-ci, PSA en tête, étaient les véritables gestionnaires de l’usine creusoise. L’Humanité Dimanche vous fait également découvrir toute l’opacité de la galaxie Colla et compagnie (Ivano D’Andrea, Giuseppe Montanti…) [ à lire ici : Un certain Monsieur Colla ] Un enchevêtrement de holdings domiciliées en Grande-Bretagne, de sociétés écrans, de prête-noms, de conseillers spécialistes en optimisation fiscale…
Il y a quelques mois, l’Humanité Dimanche relatait comment, après le désastreux épisode Altia, l’usine d’emboutissage de La Souterraine s’était retrouvée en 2014 . L’histoire de la fonderie Métaltemple de Saint-Jean de Maurienne semblait se répéter. Un drame orchestré par les principaux donneurs d’ordre de ces sites, Renault et PSA. En pleine restructuration de leur réseau de sous-traitants, les constructeurs automobiles ont visiblement trouvé en Gianpiero Colla un manager-nettoyeur dont ils apprécient les qualités et qu’ils savent imposer aux tribunaux de commerce, avec la bénédiction des pouvoirs publics.