Dans un contexte où l’activité industrielle et économique est au ralentie dans le pays comme au niveau européen et mondial, la direction a informé de sa volonté de délocaliser à Greenville (USA), en Arabie Saoudite et de sous-traiter certaines activités comme la fabrication des Aubes ou la réparation des rotors et d’accélérer le transfert d’activités en Hongrie alors qu’elle s’était engagée à les maintenir pendant 12 mois au minimum.Les dirigeants de GE s’appuient sur une situation déjà catastrophique sur le plan de l’activité du site pour affaiblir encore un peu plus les capacités, les compétences, les atouts et les moyens de production et technologiques. Depuis le conflit social et la mise en place du PSE, les objectifs de rentabilité définis par le dirigeant américain du groupe GE n’ont jamais pu être atteints. La perte des compétences, le démantèlement des équipes de travail, les suppressions de postes de travail qualifiés, l’absence de perspectives claires a nui à la motivation des salariés. Comme cela avait été annoncé, les commandes et le marché des turbines à gaz 50 Hz a rebondi, alors que s’applique un plan de restructuration catastrophique, qui n’a fait qu’aggraver la situation économique et de travail des sites de l’entreprise GE EPF. L’argumentation de la direction est fallacieuse, car, non seulement elle sous-estime cette situation sociale et industrielle issue de son PSE qui se poursuit, mais elle reste sur les objectifs d’octobre 2019 alors qu’une crise économique et financière s’annonce dans le monde.
Retrouvez, ci-dessous, le tract distribué cette semaine sur le site de Belfort par le syndicat CGT.