C’est avec tristesse que la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie a appris le décès de Thierry Diquelou, survenu dans la nuit du 21 au 22 juillet 2021.
Né le 14 janvier 1954, il est entré en 1969 à l’école d’apprentissage des Forges de Basse-Indre, puis Carnaud SA devenue aujourd’hui Arcelor Packaging International. Embauché comme ouvrier électricien, il a adhéré à la CGT pour laquelle il a assuré plusieurs mandats, dont celui de délégué syndical. À 28 ans, il est élu secrétaire général de l’Union des syndicats CGT des travailleurs de la métallurgie (USTM) de Loire-Atlantique. Il a été membre du comité exécutif fédéral, du 31e congrès de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie en avril 1983 au 33e congrès en mai 1990.
En 1991, il a créé sa propre entreprise d’artisan électricien, avant de prendre sa retraite en 2015.
Il a adhéré au Parti communiste français (PCF) à la fin des années 1970, avant de s’en éloigner à la fin de la décennie suivante. Depuis 2001, il était élu au conseil municipal d’Indre (Loire-Atlantique), dans l’opposition, puis à partir de 2006 et jusqu’en 2014 dans la majorité, en tant qu’adjoint à la démocratie participative. En 2020, il avait été réélu au conseil municipal et était le président du conseil consultatif indrais (3CI)
Très attachée à la mémoire ouvrière et syndicale, il avait écrit, en 1988, une brochure sur les débuts de l’histoire du domaine de la Génestrie, propriété des métallurgistes de Loire-Atlantique. Il avait également été président, puis vice-président du Comité local d’Indre du souvenir des héros de Châteaubriant et Nantes.