Sans cotisations, plus de permanents ! Chouette diront certains. Mais au quotidien, concrètement, ça veut dire terminer les outils de communications livrés clés en mains ( tracts, guide du militants, …) ou les réponses à nos questions juridiques,… Et c’est surtout se priver de la mutualisation des moyens pour échanger, construire des initiatives communes.

Pourquoi payer ?
Même traiter avec un brin d’humour, chaque militant-e doit s’interroger sur le « pourquoi payer une cotisation syndicale ? ». Répondre simplement que c’est « le nerf de la guerre », ne suffit Pas. Oui, la cotisation syndicale c’est se donner les moyens d’une organisation libre et utile aux salariés. Chacun-e peut s’apercevoir que la cotisation est une obligation pour une organisation telle que la nôtre.

La part du FNI
Il n’est un secret pour personne que notre façon d’avoir organisé la trésorerie des syndicats de manières autonomes, puisque chacun la gère de manière indépendante, pose le problème de la remonté de la part à cogétise (inutile de rappeler qu’il y a aussi les problèmes techniques avec Cogétise !) et que souvent les rappels effectués auprès des syndicats sont malheureusement une erreur technique. Nous constatons de grosses dérivent des syndicats. Etre autonome ne veut pas dire que nous pouvons ignorer les règles décidés démocratiquement ensemble. Si de manière générale et très majoritairement les syndicats respectent ces règles, d’autres (minoritaires) sans discussion avec les structures, s’en dédouanent ! Des versements à Cogétise, deux ans après avoir prélevé les syndiqués, c’est fréquent pour certains syndicats. Utiliser la cotisation à d’autres fins que de reverser la part à cogétise est aussi fréquent.

La règle 1%
Autre problème que nous rencontrons, le non-respect du 1% du salaire. Depuis sa mise en place, de nombreux syndicats n’ont plus relevés leur cotisation. Bien évidement, vu la faiblesse du pouvoir d’achat, le sujet est épineux. De nombreux syndicats ont peur de perdre des syndiqués en réévaluant la cotisation. Pourtant, dans les syndicats où s’ouvrent les discussions avec les syndiqués, des mesures sont prises pour tendre vers le 1% sans drame. Ce rappelle des règles est malheureusement nécessaire. Nous comptons sur tous nos militant-e-s pour le respect de nos règles de vies.