Suite aux accusations relatées par le journal Libération selon lesquelles, « la justice suspecte le constructeur français d’avoir trompé ses clients sur le véritable niveau de pollution de ses moteurs diesel », la CGT du Groupe Renault a demandé à la direction générale de convoquer immédiatement les organisations syndicales de Renault pour qu’elle s’explique sur la véracité ou non des accusations dont elle fait l’objet.

la CGT a rappelé qu’elle avait contesté les choix d’investissements bien avant 2015, tout comme les salariés directement concernés. Investissements a minima privilégiant la rentabilité à court terme. Elle a mise en exergue la surdité persistante de la direction générale aux nombreuses critiques et propositions que les élus ne manquent pas d’exprimer dans les différentes institutions pour se doter des moyens nécessaires (qui manquent cruellement aujourd’hui) permettant à Renault d’avoir des moteurs conformes aux différentes normes applicables dès septembre 2017. La CGT considère qu’une entreprise comme Renault et qui plus est, au vu du contexte actuel, doit se donner les moyens de ses ambitions pour répondre aux enjeux écologiques et aux attentes des clients. Et pour se faire, le nombre d’embauches sur les sites de Lardy et du Technocentre et les investissements afférents doivent être autrement plus conséquent de ce qu’ils sont aujourd’hui. Les ouvriers, techniciens et ingénieurs sont les experts de l’entreprise et il faut leur donner les moyens pour qu’ils puissent faire au mieux leur travail !
Enfin, la CGT a tenu à préciser qu’il serait irresponsable et catastrophique pour les salariés Renault si les procédures en cours venaient à démontrer « une tromperie de l’entreprise vis-àvis des clients » car au final, ce sont toujours eux qui paient la facture du comportement des dirigeants de l’entreprise qui imposent leur stratégie.

Cette réunion a eu lieu ce matin. Vous trouverez ici

COMMUNIQUE RENAULT 15032017

le communiqué de presse.