C’est une lutte sociale essentielle pour tous les salariés du groupe ArcelorMittal qui a débuté, une grève illimitée sur plusieurs sites industriels. Pour Philippe Verbeke, notre coordinateur pour le groupe : « C’est un mouvement social qui prend dans l’ensemble des sociétés du périmètre national. La demande dans ce secteur tire très fort en ce moment, après les déstockages de la crise Covid, donc les sites qui s’arrêtent actuellement, ce n’est pas le bon moment pour la direction générale du groupe ». La mobilisation touche plusieurs sites français du groupe, dont ceux de Mardyck, où des débrayages ont commencé dès le 3 octobre, celui de Dunkerque, Florange (Moselle) et Basse-Indre (Indre).
La CGT du groupe, qui a appelé à la grève, demande une prime de 2 000 euros et la couverture à 100 % du salaire en cas d’activité partielle, des revendications rejetées le 2 octobre par la direction. La CGT dénonce « un abus du recours au chômage partiel sur plusieurs sites ». La CGT dénonce aussi « un abus du recours au chômage partiel sur plusieurs sites, tandis que l’activité est fortement remontée, notamment pour les sites tournés vers le marché de l’automobile ». Philippe déclare : « D’autres groupes industriels ont déclenché des primes ou au moins des accompagnements financiers, avantages X ou Y pour reconnaître l’effort des salariés, des primes sont tombées aussi chez des sous-traitants du groupe ».