Le 18 septembre, la colère sociale s’est exprimée massivement avec plusieurs milliers d’appels à la grève, de débrayages et 250 manifestations, la plus forte mobilisation depuis 2023. Alors que les entreprises profitent de milliards d’aides et d’exonérations, le gouvernement impose l’austérité. Contre ce plan d’austérité nous devons dans les jours à venir, ancrer dans toutes les entreprises de la métallurgie et plus largement, des assemblées générales pour renforcer les mouvements de grève et les débrayages afin de faire aboutir les revendications des travailleurs, notamment :
- L’abrogation de la réforme des retraites avec le retour à l’âge de départ à 60 ans ;
- L’augmentation des salaires ;
- L’augmentation des pensions de retraite et le gel du prix d’achat du point (Agirc Arrco) ;
- L’arrêt de la casse de notre industrie et des emplois ;
- La relocalisation, la réindustrialisation et l’investissement massif dans toutes les filières stratégiques, avec contrôle de l’utilisation des fonds publics.
- La défense de notre système de protection sociale dans sa globalité pour gagner une sécurité sociale intégrale ;
- Le vote de la loi GM&S, pour responsabiliser les donneurs d’ordre et protéger les sous-traitants, les emplois et les territoires.
Dans le prolongement du 18 septembre, de nombreuses initiatives fédérales sont programmées :
- Le 3 octobre, rassemblement des ArcelorMittal, devant le site de Basse-Indre (44) ;
- Le 14 octobre, à l’initiative de la Fédération et de son UFR, rassemblement devant l’Agirc Arrco à Paris et en province ;
- Une semaine de mobilisation du 17 au 21 novembre pour porter le projet de loi GM&S, afin de responsabiliser les donneurs d’ordre envers les sous-traitants ;
- Le 27 novembre, rassemblement à Paris devant l’Assemblée nationale de toute la filière sidérurgie.
La FTM appelle les syndicats à maintenir le rapport de force partout où c’est possible !