Le conseil des prud’hommes a donné raison le 27 septembre dernier aux 57  salariés qui se sont manifestés afin d’obtenir des dédommagements concernant la prime d’habillage/déshabillage. La CGT avait adressé plusieurs courriers à la direction et abordé le problème lors des réunions DP. 6 mois après, la direction avait enfin daigné répondre… une fin de non-recevoir. Entre temps, la CGT avait décidé de saisir les prud’hommes. Au départ, 2 dossiers d’élus CGT ont été déposé pour atteindre 57 au final.

La conciliation n’ayant pas été possible avec la direction, le 27 septembre 2018, le Conseil des Prud’hommes a rendu son jugement. Il a donné raison aux 57 salariés, en condamnant la société SOURIAU à verser les sommes de rappel de la prime d’habillage, des dommages-intérêts sur une rétroactivité de 3 ans et cela à chaque partie demanderesse. Plus précisément, ils ont obtenu une contrepartie fixée à 8 minutes, soit 1,46€ par jour travaillé, auquel s’ajoutent 300€ de dommages-intérêts et 450€ au titre de l’article 700 du code de procédure civile, soit au total pour les 3 années entre 1200€ et 1700€.

La direction de SOURIAU a fait savoir  à tous les salariés qu’elle décidait de faire appel de la décision !