Le 26 février 2018, le Premier Ministre a présenté les principaux axes et la méthode envisagés, concernant la réforme de la SNCF. Ces éléments confirment la volonté d’un passage en force, sans avoir pris en compte les remarques des Organisations Syndicales.

Tout y passe ; l’ouverture à la concurrence, l’avenir des petites lignes, le statut de l’entreprise et celui des salariés, etc…

La Fédération CGT des cheminots réaffirme qu’elle n’acceptera pas la fin du Statut pour les futurs embauchés, de même qu’elle exige une amélioration de la situation des cheminots contractuels. La Fédération CGT des cheminots agit depuis plusieurs mois pour la modernisation et le développement du service public ferroviaire ainsi que pour l’amélioration des conditions sociales, de vie et de travail des cheminots.

Face à l’ampleur des attaques annoncées, la CGT va proposer, dans un cadre unitaire le plus large possible, la construction d’une riposte à la hauteur pour pérenniser l’entreprise publique SNCF, les trains publics et les conditions sociales des cheminots.

La FTM-CGT, pense qu’il est important d’informer les salariés de la métallurgie sur les des enjeux liés au ferroviaire et à la politique sociale à la SNCF. En effet, plus le réseau ferré sera développé dans le pays, avec des rames de trains et des locomotives renouvelées et plus il y aura des métallos pour les concevoir, les produire par exemple chez Alstom, Bombardier, dans la sous-traitance, etc…. La lutte des cheminots pour leurs conditions sociales, c’est-à-dire leur statut, est de même nature que celle des métallos avec notre projet de Convention Collective Nationale qui prévoit, entre autre, un salaire par niveau de qualification, un déroulement de carrière, les 32h, la retraite anticipée pour travaux pénibles, etc… c’est aussi cela la convergence des luttes.