La ministre « du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles », Catherine Vautrin, a annoncé le 3 août durant la période estivale un nouveau plan de « lutte contre la fraude dite sociale ».
13 milliards d’euros à récupérer, dit-elle et pour y arriver, un durcissement spectaculaire des contrôles :
▪ Fichage des bénéficiaires,
▪ Géolocalisation des ambulanciers,
▪ Suspension des allocations si le compte bancaire est hors de l’Union européenne,
▪ Prélèvements directs sur les comptes.
▪ Chasse aux arrêts de travail « dit non justifiés »
Pour la Fédération, le gouvernement s’attaque frontalement à celles et ceux qui dépendent de prestations sociales pour vivre : les allocataires du RSA, les privés d’emplois, les malades, les familles modestes, les salariés précaires. Il les place sous surveillance, comme s’ils étaient d’office coupables de leur situation.