Cela fait bien trop de temps que Renault, Stellantis et les principaux équipementiers imposent une stratégie exclusivement financière à tous les pans de la société. Pour eux, les entreprises n’ont pas vocation à concevoir et à fabriquer des voitures respectueuses de l’environnement et qui répondent aux besoins primaires de mobilité des populations.
Leur stratégie est de vendre des voitures à fortes marges unitaires immédiates, fabriquées dans des pays à faible niveau social et sans trop de contrainte environnementale dans le but de générer des taux de profitabilité exponentiels.
Leur politique est de répondre exclusivement à « la création de valeurs » au service exclusif des actionnaires et des dirigeants de l’entreprise. L’Etat est complice, en atteste les milliards d’euros d’aides pour la filière automobile.
Pour la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT, les principales priorités pour la filière automobile sont :
La production en France de véhicules légers électriques ou hybrides accessibles au plus grand nombre répondant aux besoins des usagers.
Une stratégie des aides à l’achat basée sur le rajeunissement du parc automobile en France.
Une vraie politique d’embauche et de formation, remettant l’emploi et la qualité du travail au cœur des processus.
Une réduction du temps de travail à 32 heures pour une meilleure répartition du travail.
Un vrai contrôle de l’ensemble des aides publiques avec une obligation de résultats notamment la planification.
Faire voter le projet de loi des GM&S imposant la responsabilité sociale des donneurs d’ordres envers leurs sous-traitants.
C’est pour porter ces revendications que la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie et ses syndicats ont décidé d’une journée d’actions au salon de l’automobile porte le Versailles le 17 octobre 2024. Nous appelons donc à la grève l’ensemble des salariés de la filière automobile.