Cette journée permettra d’échanger sur des pistes d’actions et de stratégies syndicales à mettre en œuvre pour préserver la santé des femmes et des hommes salariés.
Alors que le nombre d’accidents du travail chez les hommes a baissé de 28 % entre 2001 et 2014, chez les femmes il a augmenté de 24 %. En ce qui concerne les maladies professionnelles, selon l’ANACT, elles progressent deux fois plus rapidement pour les femmes. L’impact du travail sur la santé a des effets différents en fonction du genre. Il existe un réel enjeu de rendre visible ces différences afin de les comprendre et de pouvoir les intégrer dans
nos analyses et nos actions.
Depuis 2014, le Code du Travail oblige une évaluation des risques, observée au travers du prisme du genre, pour développer une prévention pertinente y compris dans sa formalisation que présente le document unique d’évaluation des risques.
C’est au regard de ces enjeux et dans une vraie dynamique d’échange que cette journée débat vise à :
Revenir sur la situation de la France, au regard des autres pays de l’Union Européenne, en présence d’un représentant d’EUROGIP.
Aborder la question des risques physiques et des différents impacts de certaines expositions, que l’on soit une femme ou un homme avec pour exemple :
– le lien connu entre cancer du sein et travail de nuit pour les femmes.
– une étude récente de l’Université de Québec a mis en évidence, pour les hommes travaillant de nuit, le développement du cancer de la prostate.
Prendre en compte les différents impacts d’organisation du travail sur la santé des travailleuses et des travailleurs, que ce soit en termes de stress, de harcèlement, d’équilibre vie privée/vie professionnelle, etc.