• Un mouvement de grève s’est déclenché sur le site de Dunkerque et de Mardyck,. La raison : une négociation ArcelorMittal France, visant à faire signer un chèque en blanc aux OS pour « rebelotter » tous les acquis issus des Conventions Collectives et Accords Nationaux de classification, dès lors que le supposé « dispositif conventionnel » issue de la négo UIMM voit le jour. Cette négociation a permis aux salariés de pouvoir vérifier concrètement qu’on ne les menait pas en bateau.

Résultat, grève à l’aciérie, ainsi qu’au train à bandes, à l’agglo et au parc à brames. La direction, prise par surprise, a mesuré la menace d’extension du mouvement aux hauts fourneaux, et aussi le fait que ça démarrait à Mardyck, dans un contexte où il faut honorer les commandes avec du zéro stock chez les clients !!! La réunion de « négo » qui devait se tenir sur le site de Mardyck (négo AM France) n’aura duré que 10 minutes, la direction promettant de revoir sa copie. Les salariés ont mesuré l’avancée et décidé de stopper le mouvement. C’est donc une réaction salutaire des salariés, postés, qui a fait reculer d’un pas la direction. Mais ce n’est qu’un pas en arrière, mesurons aussi les choses.

  • Les deux sites de Contrisson et d’Haironville (55) avaient engagé un débrayage pour l’obtention d’une prime liée au travail fourni pendant le confinement. Prime que refusait de verser la direction. La direction et les syndicats CGT et FO se sont mis autour de la table pour trouver un terrain d’entente. Les salariés ont finalement obtenu satisfaction.

Suite à l’annonce de la suppression de 600 emplois dans le Grand-Duché, la FTM-CGT et la CGT ArcelorMital ont exprimé leur solidarité à nos camarades du Luxembourg.