Depuis l’annonce du plan de restructuration de la direction a GEEPF, la CGT n’a eu de cesse de réclamer que le Gouvernement sorte du bois. Après plus de trois mois, une visite début Juin du Ministre de l’Economie et des Finances Monsieur Bruno Lemaire, nous promettant qu’il demanderait à GE de revoir sa copie sur ce plan qu’il jugeait inacceptable en l’état, nous n’avions plus de son et d’image de sa part. Pour autant, nous avons porté une analyse qui démontre que le marché de l’Energie est en augmentation, que la turbine à gaz était incontournable dans le mix énergétique

et que le plan de suppression d’emplois n’était plus en rapport avec la conjoncture actuelle.

Le centre d’excellence mondiale sur le 50Hz doit rester à Belfort.

Trois mois après le mardi 15 Octobre à Bercy, le Ministre convoquait les Organisation Syndicale pour sortir de l’impasse car les salariés occupaient et bloquaient l’usine depuis six jours. La CGT lui a proposé des solutions de montage financier par le biais de la BPI (Banque Publique d’Investissement), des solutions avec un projet industriel, nous garantissant un avenir.

Restant sourd aux propositions, Bruno Lemaire et la direction de GE France propose a la signature un accord cadre qui reste enfermé dans la logique du plan de restructuration.

Apres lecture, il s’avère que nous n’avons pas de garantie suffisante sur l’avenir de la fabrication des turbines à Gaz à Belfort. Qu’aucune perspective du maintien de l’activité soit maintenue au-delà 2024 soit avancée.

Que l’accord comprend toujours des clauses qui dégradent les conditions de vie et de travail des salariés.

Qu’il flexibilise le temps de travail et dégrade les conditions de travail encore une fois avec des objectifs de gains productivités imposés.

Que la ligne Stator combustion à terme sera délocalisé en Hongrie

Que les salariés ou

vriers risquent d’être les plus exposés à des licenciements.

Que le projet de la revitalisation du territoire suppose des investissements dans un premiers temps…

Mais plus grave, il n’augure pas les mêmes niveaux de métier que ceux que nous connaissons dans fabrication de la turbine a gaz et la technologie associée.

Pour finir un odieux chantage est réclamé par Larry Culp PDG du groupe GE, qui conditionne l’effectif cible a 1275 postes de cet accord cadre par la signature de l’ensemble des organisations syndicale de GEEPF dont celle de la CGT. Sans un rapport de force des salariés avec l’occupation de l’usine, GE aurait mis en œuvre son plan initial.

Mais cet accord ne nous protège pas suffisamment, et  sacrifiera les conditions de vie et de travail des salariés. La CGT ne peux se résoudre a signer un tel accord cadre qui supprime des emplois et hypothèque l’avenir des turbines à gaz à Belfort.

La CGT avec les salariés ne baissent pas les bras et prendra ses responsabilités pour empêcher  le départ de la production et permettre des capacités suffisantes pour qu

e GEEPF puisse continuer a fonctionner en réponse au développement des projets futurs.

La CGT ne donne pas de cheque en blanc à la direction !

Nous menons un combat social, d’intérêt général pour une filière de l’énergie et maintenir une industrie dans le pays face aux logiques financières de GE.

Participons  ensemble à la manif de samedi 19  Octobre à 14H. Fiers et déterminés.

communiqué de presse de la CGT GE / 17 oct. 2019